L'Université TÉLUQ dispose d'installations et physiques et virtuelles qui contribuent à soutenir l'innovation. Les infrastructures de recherche, en plus de fournir des services à une communauté d'utilisateurs, offrent des lieux privilégiés de collaboration entre chercheurs.

ERASME

Entrepôts de ressources d'apprentissage multimédia

Chercheur responsable : Gilbert Paquette
Cochercheurs : Daniel Lemire et Petko Valtchev (Université de Montréal)

ERASME est un laboratoire d'expérimentation dont les résultats de recherche permettent aux entrepôts de ressources d'apprentissage de croître en taille, dans un contexte où le téraoctet est l'unité de mesure, ainsi qu'en qualité. L'infrastructure s'articule autour de trois axes : la capacité d'acquisition et de transmission des données multimédia, la capacité de stockage de masse performant et sécuritaire, ainsi que la capacité d'analyse et de traitement rapide de ces données par une annotation réellement sémantique.

Laboratoire iForêt

Chercheur responsable : Nicolas Bélanger

Cochercheur : Wassim Bouachir

Le laboratoire iForêt regroupe une série d'équipements scientifiques permettant de développer des connaissances sur :

  1. les cycles d'éléments nutritifs et de l'eau en forêt naturelle, en forêt aménagée et en plantation,
  2. le rendement et la santé des arbres,
  3. la séquestration du carbone dans les sols et la biomasse aérienne.

L'infrastructure du laboratoire permet, notamment, d'étudier la manière dont les écosystèmes forestiers et les plantations d'arbres réagissent aux différentes conditions environnementales dans le contexte d'un climat changeant. En plus de son laboratoire de chimie environnementale, le laboratoire iForêt utilise l'imagerie par drone et une infrastructure de recherche à la fine pointe de la technologie mise en place à la Station de biologie des Laurentides, à Saint-Hippolyte. Cette infrastructure de terrain compte des parcelles de surveillance et des expériences de réchauffement des sols pour examiner les effets des changements climatiques sur les interrelations plante-sol dans la forêt feuillue du Québec à la marge de la forêt boréale. Toute l'infrastructure du laboratoire iForêt fait partie d'une plus grande initiative, c'est-à-dire le réseau pancanadien SmartForests Canada.

LACDI

Laboratoire d'analyse, de conception et de diffusion infonuagique

Chercheurs responsables : Gilbert Paquette, France Henri et Neila Mezghani

Le laboratoire d'analyse, de conception et de diffusion infonuagique (LACDI) soutient un ensemble d'activités de recherche ayant en commun l'étude des environnements infonuagiques pour la formation en ligne et la gestion des connaissances en réseau au sein des organisations. Ces activités requièrent une infrastructure matérielle et logicielle distribuée, fiable et performante, rendue accessible à un grand nombre d'utilisateurs et de producteurs d'information.

LICA - Smartforest

Chercheur responsable : Nicolas Bélanger

Les forêts du Canada couvrent plus de 47 % du pays et fournissent des habitats à la majorité de notre flore et notre faune ainsi que des services écologiques, sociaux et économiques évalués en milliards de dollars. Plusieurs facteurs globaux récents tels que la pollution, les espèces envahissantes et le changement climatique ont ajouté aux perturbations naturelles et anthropiques et augmentent l'incertitude sur les conditions futures des forêts. Un effort de recherche concerté est donc proposé pour développer des connaissances sur la manière dont les écosystèmes forestiers complexes réagissent aux changements environnementaux et développer de nouveaux moyens pour adapter nos forêts à ces conditions changeantes. L'équipement pour ce projet est nécessaire pour:

(1) la création de deux parcelles de surveillance forestière de haute technologie, appelées forêts intelligentes, pour examiner les effets des changement globaux de la dynamique complexe terrestre et souterraine des forêts de feuillus tempérées du sud du Québec,

(2) la mise en place de nouvelles expériences de transplantation de biomes tempérés de forêts de feuillus et de forêts boréales pour comprendre l'acclimatation des essences aux changements climatiques, et

(3) l'utilisation des informations générées par ces sites de recherche pour développer de meilleurs modèles de simulation pouvant informer les décideurs et les aménagistes des meilleures pratiques et stratégies d'adaptation pour fournir des biens et services essentiels issus des forêts malgré toutes les incertitudes.

Le projet favorisera également les partenariats avec le secteur privé et les pouvoirs publics, et va promouvoir une recherche de classe mondiale et la formation de PHQ actuellement au-delà de nos moyens.

LIMVI

Laboratoire de recherche en informatique mobile et villes intelligentes

Chercheur responsable : Charles Gouin-Vallerand
Cochercheurs : Évelyne Vallières et Bruno Bouchard (UQAC)

Le Laboratoire de recherche en informatique mobile et villes intelligentes (LIMVI) travaille au développement de nouvelles technologies afin de déployer des solutions d'assistance dans les espaces intelligents qui sont sensibles au contexte des milieux et du profil des utilisateurs. Cette assistance vise entre autres l'amélioration de la qualité de vie chez les aînées et les personnes dépendantes (ex. : déficits cognitifs, problèmes de mobilité) dans leurs activités de la vie quotidienne en milieux urbains intelligents. Les projets innovants du LIMVI sont dirigés par des chercheurs aux compétences complémentaires : informatique, psychologie sociale et gouvernance des technologies de l'information.

NOMADE

Cloud Computing communautaire pour la recherche

Chercheuse responsable : Évelyne Vallières
Cochercheurs : Josianne Basque et Michel Sénécal

Le projet Nomade a pour objectif de compléter l'infrastructure technologique statique déjà déployée au centre de recherche LICEF afin de l'adapter aux dispositifs et aux fonctionnalités propices à la mobilité. Une fois bonifiée, cette configuration technologique recèlera le plein potentiel pour supporter toute la gamme des activités scientifiques des chercheurs et de leurs équipes, appelés à travailler dans des environnements sociotechniques où la mobilité s'impose désormais comme une nouvelle norme. Ce nomadisme spatio-temporel se conjugue également à la nécessité d'accéder à de nouveaux types de données, comme la captation d'informations en milieu écologique, ainsi qu'à de nouvelles formes de communication, notamment la mise à disposition du savoir scientifique sous toutes ses modalités de circulation.