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Lancement de la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable

Québec, le 12 février 2024 – La nouvelle Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable a pour mission scientifique de se pencher sur les enjeux du développement durable liés aux activités extractives menées sur le continent africain. Le professeur à l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ, Alexandre Croutzet est l’un des cotitulaires.

L'Afrique est à la croisée des chemins entre la continuité ou la rupture avec le modèle occidental de développement et leur mise en cause par des alternatives alléchantes des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Dans ce contexte géopolitique mondial, les expériences québécoises et canadiennes de gestion des ressources naturelles peuvent paver la voie d'un nouveau départ entre l'Afrique et ses partenaires internationaux.

L’équipe de recherche issue d’universités canadiennes et africaines, sous la direction de Armel Brice Adanhounme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), travaillera en concertation pour élaborer des solutions axées sur la responsabilité sociale des entreprises dans l’exploitation et la gestion naturelles.

L’expertise de M. Croutzet en économie des ressources naturelles enrichit cette collaboration interdisciplinaire. Ensemble, ces chercheurs visent à proposer des solutions innovantes pour promouvoir la responsabilité sociale des entreprises dans la gestion des ressources naturelles en Afrique. « Nous sommes honorés de compter Alexandre Croutzet parmi les chercheurs de renom qui contribuent à cette initiative de la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable. Son apport renforce notre engagement envers la promotion d'une utilisation durable des ressources en Afrique », indique la directrice générale de l’Université TÉLUQ, Lucie Laflamme.

Les axes de recherche

Quatre axes disciplinaires vont éclairer ces enjeux: la socioanthropologie du développement, le droit du développement, l'économie des ressources naturelles, ainsi que la gestion critique des parties prenantes. La méthodologie de recherche d'intervention favorisera le dialogue entre tous les acteurs impliqués pour créer de nouvelles connaissances et atteindre les objectifs de développement durable.

« L'économie des ressources naturelles en Afrique affronte des défis critiques incluant la surexploitation, les conflits et les dommages environnementaux, aggravés par une distribution inéquitable des revenus. En adoptant des pratiques éthiques, les entreprises peuvent promouvoir une utilisation durable des ressources et stimuler le progrès économique et social. L'étude de ces défis et de ces pratiques avec une perspective économique sera un des axes de recherche de la chaire », explique Alexandre Croutzet.

Les objectifs

Les objectifs de la Chaire incluent l'association des acteurs locaux à la compréhension de leurs besoins en développement, la création de liens entre les programmes de responsabilité sociale des entreprises et les objectifs de développement durable, et enfin, la transformation des pratiques organisationnelles pour favoriser un partage équitable des retombées des projets de développement en Afrique.

L'approche vise aussi à améliorer les conditions de vie des communautés défavorisées dans une perspective de codéveloppement, et ainsi permettre aux communautés locales d'obtenir leur juste et équitable part. Les entreprises extractives trouveront également leur avantage dans cette approche collaborative en faveur des objectifs de développement durable, puisqu'elle permettra d'aborder franchement les enjeux identitaires, de gestion, de contestation des projets et de localisation, grâce aux éclairages théoriques proposés.

Les partenaires

Outre le professeur Adanhounme, initiateur de ce projet, l'équipe est dirigée au Canada par trois autres cotitulaires: le professeur Alidou Ouédraogo de l'Université de Moncton, le professeur Martin Dumas de l'Université Laval et le professeur Alexandre Croutzet de l’Université TÉLUQ. En Afrique, les activités de recherche de la Chaire sont coordonnées par le professeur Kefing Condé de l'Université Sonfonia (Conakry, Guinée), le professeur Adama Traoré de l'Université des sciences sociales et de gestion (Bamako, Mali), la professeur Sokhna Fatou Seck-Sarr de l'Université Gaston-Berger (St-Louis, Sénégal), la professeur Chrysal Kénoukon de l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin), la professeure Marie-Thérèse Mbengue de l'Université Catholique de l'Afrique Centrale (Cameroun), et la professeure Blanche Bissè Adoh, de l'Institut Universitaire du Sud à Abidjan, et de l'Université PGC de Korhogo (Côte d'Ivoire).

Cette initiative rassemble donc des universitaires, des acteurs de l'industrie extractive et des organisations associatives pour proposer une approche pragmatique visant à mettre fin à la «malédiction des ressources naturelles» qu'on associe ici aux conséquences négatives de la gestion inadéquate des richesses naturelles en Afrique.

L’Université TÉLUQ
Composante du réseau de l'Université du Québec créée en 1972, l'Université TÉLUQ est le seul établissement d'enseignement universitaire francophone en Amérique du Nord qui se consacre à la formation à distance. Pionnière et leader de ce mode de formation, elle offre plus de 100 programmes et 400 cours aux premier, deuxième et troisième cycles. Par son accessibilité au savoir, l'Université TÉLUQ permet chaque année à quelque 20 000 personnes de conjuguer les études universitaires avec leurs projets personnels et professionnels. 

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Crédit photo : Audrey Phillips, UQTR
Bas de vignette : Christian Blanchette, recteur de l’UQTR, Armel Brice Adanhounme, professeur au Département de gestion des ressources humaines de l’UQTR, Mme Idiatou Bah, professeure adjointe au Département de géographie de l’Université Laval, M. Alidou Ouédraogo, directeur du Département d’administration de l’Université de Moncton, Alexandre Croutzet, professeur à l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ, et Martin Dumas, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, étaient présents lors du dévoilement de la chaire.

 

Source :
Catherine Lévesque
Conseillère en communication et marketing
Service des communications et des affaires publiques
418 657-2747, poste 5047
catherine.levesque@teluq.ca

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